L’échographie dobutamine comporte-t-elle des risques?
Le patient reste sous surveillance étroite tant que tous ses paramètres vitaux ne sont pas retournés à l’état de base. De plus, il doit se sentir tout à fait bien et ne pas se plaindre d’une quelconque douleur ou gêne respiratoire afin de quitter le laboratoire. Il lui est d’ailleurs recommandé de ne pas quitter l’enceinte de l’hôpital avant une demi-heure après l’arrêt du test.
En cas d’examen positif, le médecin traitant/cardiologue est de suite contacté pour aider à définir l’attitude qui en découle.
Des incidents bénins peuvent survenir, tel que palpitations ou douleur thoracique cessant rapidement par l’arrêt de l’examen ou injection de médicament. Des incidents plus sérieux surviennent rarement: la complication la plus fréquente lors d’un test à la Dobutamine réside dans le déclenchement d’arythmies cardiaques, le plus souvent bénignes, qui disparaissent après l’arrêt de la perfusion. Dans de rares cas, l’arythmie se maintient (par exemple une fibrillation auriculaire) et justifie un séjour en cardiologie de quelques heures pour l’administration d’un médicament anti-arythmique, voire une hospitalisation. Dans de très rares cas l’apparition d’une arythmie maligne à type de fibrillation ventriculaire nécessitant une intervention urgente de réanimation peut éventuellement apparaître.
Tout examen peut déclencher chez le coronarien des douleurs thoraciques qui en général disparaissent dès l’arrêt de la perfusion. Dans de très rares cas, les douleurs sont persistantes et doivent justifier un cathétérisme cardiaque et/ou une hospitalisation en urgence. Un tableau d’insuffisance cardiaque peut également survenir et justifier alors une hospitalisation.